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Le beau temps était au rendez-vous le dimanche 5 mai dernier lors de la grande Corvée du Mont-Royal… tout comme les bénévoles enthousiastes de tous âges! Vous étiez plusieurs centaines à répondre à notre appel et à participer au grand nettoyage printanier des boisés du parc du Mont-Royal. Nouveauté cette année, cette 28e édition de la Corvée invitait les participants à ramasser les déchets, mais aussi à contribuer au tri des matières résiduelles récupérées sur la montagne.
 


Regroupés par équipe, les bénévoles ont retroussé leurs manches et enfilé des gants pour ramasser papier, canettes, plastique et autres déchets dans les sous-bois du parc. S’articulant autour du thème « Déchets ou trouvailles? », la Corvée aura permis à des participants – des jeunes bénévoles de l’école St-George’s et du programme d’engagement environnemental C-Vert pour la plupart – d’en apprendre un peu plus sur les principes du mouvement zéro déchet en effectuant le tri et la gestion des matières résiduelles.

La Corvée du Mont-Royal 2019 en chiffres :
  • Plus de 400 participants ont ramassé des déchets et trié des matières résiduelles pendant 3 heures
  • Plus de 50 sacs de déchets, 8 sacs de recyclage et 15 sacs de matières à valoriser ont été ramassés
Après la Corvée, une série de kiosques au Chalet du Mont-Royal invitait les curieux à explorer une variété de sujets tels que le mouvement Sans Trace et la revalorisation des mégots par le recyclage.

Les amis de la montagne souhaitent remercier tous les participants pour leur aide et leur appui lors de ce grand événement rassembleur!

Les ABC des déchets

Savez-vous quels types de déchets sont les plus communs sur le mont Royal? Voici une série de questions et réponses préparée par notre patrouille de conservation qui vous en dira long sur le genre de déchets jonchant la forêt du mont Royal!



Quels sont les déchets les plus communs dans le parc du Mont-Royal?
  • Canettes en aluminium
  • Boîtes de conserve
  • Bouteilles en verre
  • Bouchons de bière
  • Sacs en plastique
  • Carton
  • Papiers de journaux
  • Contenants en plastique
  • Styromousse
  • Mégots de cigarettes
  • Vêtements
  • Déchets biomédicaux (serviettes hygiéniques, tampons, condoms, seringues)
  • Sacs d’excréments de chiens
Peut-on valoriser les mégots de cigarettes?

Les mégots de cigarettes constituent une part importante des déchets retrouvés dans les espaces publics. Lorsqu’ils ne sont pas recyclés, les mégots de cigarettes exigent quelque 500 litres d'eau et entre 1 et 5 ans pour disparaître. La majorité des mégots se retrouvent dans les égouts puis sont brûlés dans des incinérateurs.

Cela étant dit, l’acétate de cellulose qui compose les filtres est recyclable. Une fois broyées, les composantes du filtre sont séparées et les fibres sont fondues pour créer de petites billes qui sont transformées en plaques de plastique. Ces plaques peuvent ensuite être transformées et revalorisées en mobilier urbain ou autre projet innovateur!

Les déchets nécessitent combien de temps pour se dégrader?
  • Papier journal : 3 à 12 mois
  • Mégot de cigarette : 2 à 5 ans
  • Gomme : 5 ans
  • Sac de plastique : 400 ans
  • Bouteille en verre : 4 000 ans
  • Contenant ou bouteille en plastique : 100 à 1 000 ans
  • Boîte de conserve : 10 à 100 ans
  • Canette en aluminium : 200 à 500 ans
  • Serviette hygiénique/tampon : 400 à 500 ans
  • Styromousse (polystyrène) : 1 000 ans
Qu’arrive-t-il des sacs d’excréments compostables laissés en nature?

Malheureusement, il est fréquent de retrouver des sacs d’excréments de chien le long des sentiers dans le parc du Mont-Royal. Même si les excréments sont des matières organiques et que les sacs sont biodégradables, ce type de geste demeure une nuisance et peut avoir des répercussions sur :
  • L’hygiène publique et la santé humaine : les excréments contiennent des parasites nuisibles qui peuvent se retrouver dans la nappe phréatique et être dommageables si ces eaux sont mal traitées. Par ailleurs, les excréments peuvent prendre des semaines ou des mois pour se dégrader complètement selon l’environnement et les conditions climatiques.
     
  • L’environnement : même si ce type de sac ne présente a priori aucune écotoxicité, il peut être une source minime d’émission de gaz à effet de serre. Son utilisation soulève encore des questions concernant son réel potentiel biodégradable.

Photos: Frédérique Ménard-Aubin
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